Faire la ville « superflux »
Lier URBAIN, HUMAIN, et COMMUN.
Contexte : L’objectif pour Sogaris et Quartus est d’annoncer le lancement d’une démarche de think tank sur la définition d’un nouveau concept d’offre immobilière et servicielle à destination des activités productives en ville type TPE PME PMI etc.
Des activités génératrices de flux : de personnes, de biens, de données, de savoirs, etc.
La fab City change le paradigme du développement immobilier. Dans la démarche proposée, l’immobilier ne crée pas une offre ad hoc, dont la logique sous-tend un certain nombre de problématiques urbaines : une standardisation des fonctions et des usages, une monofonctionnalité programmatique, un manque de réversibilité et d’évolutivité...
Partant de deux savoir-faire immobilier en matière de tertiaire et de logistique urbaine, notre collectif cherche à construire une réponse immobilière ancrée dans le territoire du Grand Paris, articulant voir réconciliant une diversité de fonctions productives et tertiaires, faisant le pari que cette synergie est source d’une plus-value économique, urbaine et sociale .
L’URBAIN est la première strate de cette approche. Il s’agit de définir les enjeux d’une offre visant à permettre et pérenniser le retour de fonctions productives, économiques, artisanales en cœur de métropole, en les érigeant comme des forces vives d’un fonctionnement urbain réconcilié et apaisé, et en rééquilibrant les logiques de flux qui opèrent : aux flux de transit se substitue une logique de cycles de production et de consommation.
L’HUMAIN est le deuxième strate de l’édifice.
La fabcity place l’humain au cœur de l’écosystème : viviers de nouveaux métiers et savoir faire, elle est une réponse indispensable aux problèmes sociaux et d’emploi. L’humain s’empare de son rôle d’acteur du métabolisme urbain, les métiers s’inventent et se réinventent en continu, en même temps qu’évoluent les modes de produire et de travailler, en appui sur l’innovation technique et technologique.
Les espaces de travail, qu’il soit intellectuel ou productif, doivent se se décloisonner et se repenser à l’aune de ces dynamiques.
Le COMMUN complète notre approche :
Partage, échange, fertilisation, mutualisation, coconception et coproduction...
Qu’il s’agisse de flux matériels ou immatériels, notre conviction est que la mise en commun et la mutualisation des moyens de travail génère des synergies fortes pour la viabilité des activités qui nous intéressent : mutualisation d’espaces de travail, d’outils de production, de services physiques ou numériques. Ce paradigme est déterminant pour renouveler la manière de concevoir l’immobilier d’activités en ville.
Participants : - Pascal Giroud (Grand Orly Seine Bièvre et partenaire de l’Arc de l’innovation)
- Pierre Musseau (Ville de Paris) qui apportera sa vision « ville » sur la question des « communs »
- Stephane Juguet (Sociologue, Antropologue)